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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 07:51
Le rectorat de Créteil lance une expérimentation consistant à donner une « prime » aux élèves assidus des lycées professionnels. Il s’agirait de « responsabiliser » les élèves… Drôle de conception d’une société où même les élèves seraient à vendre !

 

Il ne s’agit ni d’une aide financière ni d’une allocation d’autonomie pour éviter que des élèves soient obligés de travailler pour financer leurs études mais d’une perversion du sens de l’Ecole et des objectifs que l’Education nationale doit assigner aux études ou à une formation.

 

Pour la FCPE, cette initiative va à l’encontre de tout ce qui devrait être fait.

 

Depuis longtemps, la FCPE dénonce les causes de l’absentéisme des élèves en lycée professionnel : orientation et affectation non choisies, affectation dans un établissement éloigné du domicile, nécessité de se salarier, emplois du temps mal construits, et parfois, manque de sens des enseignements… Promettre de l’argent aux élèves pour qu’ils soient présents en cours n’y changera rien !

 

Sans compter les nombreux effets pervers qu’une telle mesure risque de générer, en particulier dans les relations entre élèves d’une même classe ou d’un même établissement.

 

Puisque l’on se préoccupe de la déscolarisation des élèves absentéistes, n’oublions pas les élèves déscolarisés faute d’affectation !

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 10:07

« Ouyapacours » : la FCPE met en ligne un outil de recensement des remplacements non assurés

 

Chaque parent d’élève peut, sur le logiciel installé sur le site de la FCPE, signaler tout remplacement de cours non effectué. La FCPE demandera ensuite à l’autorité compétente le rétablissement de la situation de droit.

Selon un rapport de l’Inspection générale de l’Education nationale, chaque enfant perd une année de scolarité lorsque l’on fait la somme de toutes les heures de cours non assurées faute de remplacement des enseignants !

Chaque enfant doit pouvoir bénéficier de la continuité du service public d’éducation mais force est de constater la défaillance de l’Education nationale. Pour réclamer le remplacement sans délai des heures de cours manquantes, la FCPE lance son propre outil de recensement sur Internet : « Ouyapacours ».

Il s’agit de démontrer que la suppression des postes d’enseignants remplaçants, à l’Ecole primaire ou dans le secondaire, nuit aux élèves et au principe de continuité du service public.

La FCPE demande au ministère de rendre public le nombre d’heures de cours qu’elle ne peut pas remplacer, de pallier les insuffisances constatées et de renoncer aux suppressions de postes d’enseignants.

 
Retrouvez Christiane ALLAIN, Secrétaire Générale de la FCPE Nationale, interviewée par Le Parisien le 24 septembre 2009

Principe

 

Ce site a pour but de référencer de manière exhaustive les absences de professeurs non remplacées. L’éducation nationale est soumise à l’obligation de continuité des services publics, or  nous constatons trop souvent que nous en sommes très loin.

Dans le second degré, le rectorat ne traite les absences qu’à partir de 15 jours ouvrables   d’absences, soit trois semaines de cours perdus, laissant le soin aux établissements de traiter les 15 premiers jours en interne via le protocole de remplacement de courte durée rarement appliqué.

Dans le premier degré, quand les élèves sont accueillis ils sont  généralement répartis dans d’autres  classes, perturbant d’autant les apprentissages de tous.

Avec la suppression  du samedi ce sont plusieurs mois par an  de cours qui s’envolent au détriment de tous les enfants.

Cet outil doit nous permettre de démontrer l’ampleur du problème en affichant des statistiques qui s’appuient sur des témoignages concrets.
Il ne s’agit nullement de dénoncer les absences des enseignants qui sont dans la grande majorité  des cas tout à fait justifiées (maladies, congé de maternité, formation professionnelle !) mais bien l’incapacité du système éducatif à assurer la continuité du service public d’Education.

http://www.fcpe.asso.fr/ouyapacours

 

 

Utilisation des données

 Seules les données saisies seront utilisées à des fins statistiques. Les informations, comme l’adresse mail ne sont demandées qu’à titre d’information, et ne sont pas exploitées.

Les données recueillies seront utilisées par les conseils départementaux FCPE pour analyser leur situation locale et pouvoir intervenir au niveau académique (école et collège) ou rectoral (lycées) et par la fédération nationale qui pourra ainsi faire un bilan argumenté des absences non remplacées auprès du ministère de l’Education nationale.

Cette exploitation est faite par les responsables de chacun des niveaux.

Parents d’élève : Ce site est à votre disposition pour faire connaître toutes les absences non remplacées  dans l’école ou l’établissement de votre enfant.

Conseil local FCPE: Les représentants d’un conseil local peuvent aussi renseigner les différents items de cet outil.

 

 

Sur le site vous avez 4 possibilités :

 

 

 

Ouvrir un dossier de carence en déclarant  des heures non remplacées dès qu’elles sont constatées et fermer le dossier lorsque le remplacement est effectif ou que l’enseignant est revenu.

  


Clore le dossier  que vous aviez préalablement ouvert.

 



Déclarer en une seule fois plusieurs journées de cours non effectuées après que l’incident soit clos.

 


Déclarer quelques heures de cours perdues après que l’incident soit clos.

 


Conseils
 

N'oubliez pas de nous laisser votre adresse mail pour le suivi et finissez la saisie en cliquant sur "enregistrer".
Notez bien votre numéro de dossier de carence, car il vous sera demandé lorsque vous voudrez fermer  votre dossier.

 

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 10:00
La rentrée est passée.

Il est important pour nous que vous nous informiez d'éventuels problèmes dans les établissements scolaires du département.
Nous vous proposons donc de faire le point sur différents thèmes :
- locaux, effectifs, encadrement,
- accueil des élèves de 2 ans,
- cantine, transports,
- prise en charge des élèves ayant un handicap (situation des Assistantes de vie scolaire),
- lycéens doublant non accueillis dans leur lycée d'origine, ...
La liste n'est pas exhaustive, vous pouvez la compléter si vous le désirez.

Nous avons besoin de vous pour dresser le portrait de cette rentrée.
Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant.
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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 09:39

Les parents d’élèves sont amenés à siéger dans diverses commissions, dont les commissions d’appel :

primaire, tous niveaux

fin 6ème et 4ème, fin 3ème,

fin seconde

La FCPE envoie un questionnaire aux parents ayant participé à ces commissions.

Les questionnaires qui nous ont été renvoyés nous semblent bien refléter la réalité du terrain et nous permettent d’en tirer ce bilan.

 

Dans l'ensemble, à une ou deux exceptions près, les représentants de parents expriment leur satisfaction sur la tenue de ces commissions : elles sont complètes, le temps passé sur les dossiers est important, en moyenne 25 mn. Mais dans certaines commissions, il a paru trop court. L'écoute et le dialogue sont de qualité, tant entre membres de la commission, qu'avec les parents venus présenter leur demande.

Les informations données sur les dossiers sont jugées suffisantes dans la majorité des cas, grâce aux questions que les représentants posent et qui permettent d'avoir des précisions supplémentaires. En effet, dans la plupart des cas, seules les évaluations de l'année en cours, et souvent du seul troisième trimestre sont données, et ce, souvent oralement. Le courrier des parents demandeurs, quand il existe, est également porté à connaissance.

Les dossiers des enfants des écoles primaires sont plus complets, mais plus complexes et nécessitent des explications.

Les délégués parents sont intervenus très fréquemment au cours de ces commissions, ils ont participé aux débats, posé de nombreuses questions, fait des remarques sur la fiabilité des évaluations, le contexte familial et social, ou médical, les problèmes d'absentéisme, les projets professionnels, …..

Les commissions durent en général 3h30, le nombre de dossiers à traiter est en moyenne de 9.

Il serait intéressant de pouvoir étudier les dossiers avant mais les délais prévus par le calendrier d'orientation sont extrêmement serrés, d'une part, et ce serait parfois difficile à mettre en pratique dans certaines zones géographiques, d’autre part.

Il serait bien que les parents demandeurs puissent appeler le délégué avant la réunion de la commission. Nous allons y travailler.

Par ailleurs, les délégués aimeraient également être mieux préparés, ce que nous allons nous efforcer de faire pour l'année prochaine.

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 09:55

URGENT – IMPORTANT

 

Nous souhaitons porter à votre attention des dysfonctionnements dans le processus d’affectation en lycée.

Plusieurs parents d’élèves, dans plusieurs établissements, ont constaté que les vœux de leurs enfants avaient été changés sans qu’ils en soient avertis.

En effet, il n’existe aucun moyen de vérifier que les vœux des familles et des élèves ont bien été enregistrés informatiquement, tels que figurant sur la feuille de vœux complétée par la famille.

 

C’est pourquoi nous demandons, qu’à compter de l’année prochaine, les familles soient destinataires d’un récapitulatif des vœux informatisés de leurs enfants.

 

Par ailleurs, certains élèves, avec un dossier d’orientation conforme et ordinaire, demandant leur lycée de secteur, se sont vu refuser cette affectation.

Nous ne comprenons pas que des vœux non contingentés dans le lycée de secteur (2nde GT, LV2, SES), puissent ne pas aboutir sur une affectation légitime.

Ne serait-ce pas une des premières conséquences désastreuses des fermetures de classes de seconde dans les établissements ?

Nous rappelons  que l’article 2116-11 du code de l’éducation stipule que «  les collèges et les lycées accueillent les élèves résidant dans leur zone de desserte. » et que « Dans la limite des places restant disponibles après l'inscription des élèves résidant dans la zone normale de desserte d'un établissement, des élèves ne résidant pas dans cette zone peuvent y être inscrits sur l'autorisation de l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale, dont relève cet établissement. »

Plusieurs associations locales nous ont signalé la situation anormale dans leur établissement, entre autres : région Dunkerquoise, élèves des collèges du secteur du  Lycée Jean Bart, collège de Cysoing pour le lycée Charlotte Perriand à Genech mais ce ne sont pas les seuls.

L’assouplissement de la carte scolaire mis en place en 2008, qui selon le ministère est une manière de « favoriser l'égalité des chances et la diversité sociale au sein des établissements scolaires », a comme objectif de mettre en place des possibilités de dérogations plus souples en fonction des moyens des établissements.

Elle ne doit pas pénaliser les élèves qui habitent dans le secteur de recrutement traditionnel du lycée. L'affectation de l’enfant doit être garantie dans le collège ou le lycée le plus proche de son domicile, sauf demande de dérogation de sa part.

Ce n’est pas le cas actuellement : de nombreux élèves se retrouvent sans affectation. C’est anormal. De nombreuses familles sont très inquiètes.

NOUS INTERVENONS AUPRES DU RECTEUR et de L’INSPECTEUR D’ACADEMIE.

 

FAITES-NOUS SAVOIR D’URGENCE SI VOUS RENCONTREZ DE TELLES SITUATIONS.

 

IL FAUT REAGIR LOCALEMENT RAPIDEMENT

-          en réunissant les parents d’élèves concernés,

-          en suivant la procédure notée dans la fiche jointe,

-          en alertant si possible rapidement la presse locale,

-          en interpellant le Recteur et l’Inspecteur d’Académie.

 

VU L’URGENCE FAIRE DES FAX et nous envoyer LES COPIES.

 

Nous sommes à votre disposition pour répondre à vos questions et travailler avec vous à la résolution de ces problèmes d’affectation avec les services de l’Education Nationale.

  

                  Hachemi SALHI                                          Patrick PATTE

                      Président                                          Secrétaire Général

 

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 09:50

 

 

La FCPE du Nord a été interpellée par ses conseils locaux sur la situation imposée à des dizaines d’élèves de troisième devant entrer en seconde.

On refuse à ces élèves d’être inscrits dans le lycée le plus proche de leur domicile, ce qui est de droit selon le code de l’éducation.

Les conseils locaux ont été appelés à la mobilisation et à la vigilance pour que le droit des élèves et des familles soit respecté.

Nous n’accepterons pas que les suppressions des postes dans les lycées pénalisent l’accueil de droit des élèves quand ils ont demandé le lycée le plus proche. L’assouplissement de la carte scolaire ne peut se faire que dans de bonnes conditions pour les élèves.

Nous rappelons que l’article 2116-11 du code de l’éducation stipule que «  les collèges et les lycées accueillent les élèves résidant dans leur zone de desserte. » et que « Dans la limite des places restant disponibles après l'inscription des élèves résidant dans la zone normale de desserte d'un établissement, des élèves ne résidant pas dans cette zone peuvent y être inscrits sur l'autorisation de l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale, dont relève cet établissement. »

 

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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 10:03
Dans la Voix du Nord de Villeneuve d'Ascq de ce jour, "l'invité du lundi" est le nouveau Président de la FCPE du Nord.
Découvrez son portrait
ici et ses priorités .
Bonne lecture
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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 11:12

Réuni ce jeudi 11 juin 2009, le conseil d’administration de la FCPE du Nord a procédé à l’élection de son nouveau bureau.

 

Président :                Hachemi SALHI
Vice-présidents :        Christian VILLAIN

                               Laurence DJAHANBANI-CARBONNEAUX

                               Frédéric GRUTZNER

Secrétaire Général :    Patrick PATTE

Secrétaire adjoint :     Olivier DUTOUR

Trésorière :               Anne MIKOLAJCZAK

Trésorière adjointe :   Sandrine CATHELAIN

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 09:06
Pour la dernière fois, Pascal Maginot a présidé le Congrès départemental de la FCPE à Villeneuve d'Ascq le samedi 6 juin 2009.
Ce congrès a débuté par la partie statutaire avec Marie-Annick Perrotin, Secrétaire générale, pour le rapport d'activité et Anne Mikolajczak, Trésorière, pour le rapport financier et l'élection de nouveaux administrateurs.









Cette année, le conseil d'administration a été fortement renouvelé.
Six administrateurs ont quitté la Fédération n'ayant plus d'enfants scolarisés. Certains d'entre eux ont milité plus de vingt annéees au sein de la FCPE :
Pascal Maginot,  Président depuis 2001
Marie-Annick Perrotin, Secrétaire générale depuis 1999
Claudine Becuwe, Edith Bisiaux-Zwierzynski, Hicham Fechtali, Lydie Leroy.

Nous accueillons Brigitte Chaïb-Vanhecke, Marie Dauchie, Jean-Philippe Hippon, Anne Lambrecht-Matzuzzi, Laurence Zaderatzky.

La matinée s'est poursuivie par une conférence-débat sur les rythmes de l'enfant. La FCPE avait invité Claire Leconte, chronobiologiste et professeure de psychologie à Lille III et Lise Daleux, adjointe au Maire de Lille en charge de la famille , des modes de garde, de la parentalité et de l'aménagement des temps.
Quelque cent participants ont pu apprécier la richesse des interventions et du débat qui a suivi.








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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 10:22
Déclaration du 22 mai 2009
Xavier Darcos voudrait régler le problème de la «violence scolaire». Mais il le fait avec des mesures inappropriées qui ressemblent plus à des provocations à l’égard de la communauté scolaire déjà très choquée ces derniers mois par les intrusions «musclées» de gendarmes et de chiens dans des établissements scolaires au motif de la prévention.

Il feint d’ignorer que nombre des mesures qu’il a prises depuis deux ans n’ont fait qu’aggraver le problème. Comme plusieurs fois déjà, il profite d'un drame pour ressortir de veilles mesures répressives éculées et potentiellement sources de dérapages, comme les fouilles des élèves par des personnels de l’établissement.
Les suppressions de postes dans les établissements scolaires ne permettent pas un encadrement suffisant des élèves pour mettre en place éducation et prévention de la violence. Depuis 2002, ce sont près de 45 000 postes d’éducateurs qui ont été ainsi supprimés.
La suppression de la sectorisation qu’il a entreprise n’aboutira qu’à une concentration explosive des difficultés dans certains établissements scolaires.
L’absence de dialogue avec les lycéens pendant leur mouvement de décembre dernier n’a fait qu’augmenter l’exaspération des jeunes.
Dans ses annonces, le ministre ne fait que stigmatiser et culpabiliser les parents et les jeunes et ne prévoit que d’instaurer toujours plus de répression mais toujours moins d’éducation. Et ce, alors que la France s’apprête à célébrer les 20 ans de la Convention internationale des droits de l’enfant…
Xavier Darcos est-il encore qualifié pour prétendre régler ces problèmes ?


Déclaration du 27 mai 2009
Xavier Darcos a convoqué pour ce matin, 27 mai 2009, une réunion pour évoquer le problème des violences scolaires, avec les représentants des parents d’élèves, des collectivités territoriales concernées et des chefs d’établissement. Les représentants des enseignants et des lycéens n’y ont pas été conviés, il leur a été expliqué qu’il s’agit d’une réunion « technique » et qu’ils seront reçus ultérieurement.

 

Parallèlement à cela, pour les inciter à participer à la réunion, le cabinet du ministre a fait savoir à l'ARF (Association des régions de France) que "les caméras" seraient là. Ceci confirmait donc le caractère d'opération de communication que le ministre voulait donner à cette réunion, en utilisant les associations de collectivités territoriales et notre fédération comme faire-valoir dans une grande concertation dont chacun sait qu'elle n'existe pas. D'autant que l'agenda présidentiel a déjà inscrit pour demain une rencontre de décisions sur le même sujet.

 

Depuis plus d'une semaine, nous sommes assaillis de propositions toutes plus liberticides les unes que les autres et visant à mettre au piquet les parents "démissionnaires". Le ministre propose, grâce à la tribune qui lui a été offerte au congrès de ses amis de la PEEP, que la discussion soit "sans tabous" mais elle sera bien sûr sans postes, sans arrêt de la désectorisation, en somme "sans tabous" sur les remontrances et sanctions vers les familles mais en gardant les prérequis de suppressions de postes et de dislocation du tissu social scolaire.

 

Ceci intervient la même semaine où le gouvernement est entendu sur son application de la Convention internationale des droits de l'enfant (20ème anniversaire oblige) à l'ONU et y indique, à propos de la violence scolaire, accorder la priorité au dialogue et aux mesures éducatives.

 

Dans ces conditions, nous avons jugé qu'il n'était pas opportun ni nécessaire de participer à ce simulacre de consultation, simple faire-valoir du ministre sur sa politique intégriste sécuritaire. Cependant, comme l'ARF et l'ADF (Association des départements de France), nous avons décidé de dépêcher un « technicien » chargé de mission de la fédération. pour écouter et prendre les documents éventuellement distribués.

 

Rappelons encore que, pour la première fois depuis juillet 2008, Xavier Darcos choisit justement ce sujet pour inviter la FCPE à le rencontrer, alors que nous attendons toujours d'être consultés, dans une table ronde avec tous les acteurs, sur le lycée, les RASED, la formation des enseignants, l'application du SMA, alors que nous n'avons aucune réponse à nos courriers et demandes concernant base élève, la "reconquête" du mois de juin, les BEP supprimés, les rythmes scolaires, les cartables. Le dernier courrier reçu du ministère nous rappelle que notre dernier MAD ne le sera plus en septembre, poursuivant les retraits de subvention et d'aide à notre fédération (déjà divisées par 4 cette année).

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