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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 15:49

 

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La baisse des fonds sociaux d’état a bien eu lieu en 2011 et se poursuivra en 2012 : c’est ce qui ressort des informations que nous avons d’un certain nombre de nos associations locales de lycées et collèges. Les diminutions des dotations de l’état (rectorat pour les lycées, Inspection académique pour les collèges) ont pu atteindre plus de 60% dans certains cas. Rappelons que ces fonds sociaux cumulés à ceux versés par la région ou le département (qui les ont, eux, maintenus) permettent notamment d’aider les familles en fonction d’un barème établi suivant les ressources.

 

Après les fonds sociaux, c’est aux BOURSES pour les collégiens et lycéens que s’attaquent les députés de la majorité.

 

Non contente de supprimer 14 000 postes dans l’Education nationale pour 2012, la majorité à l'Assemblée nationale a voté la suppression de 11 millions d’euros de crédits de bourses de collèges et de lycées  (ainsi que 2 millions d’euros sur les fonds sociaux) tout en prétendant lutter contre les inégalités sociales à l’Ecole !

 

« A jouer avec les milliards d'euros dans leurs discours, certains ont manifestement perdu tout sens de la réalité de ce que vivent les familles pour qui la scolarité, normalement gratuite, coûte déjà trop cher et alors qu’elles ne seront pas épargnées par l’augmentation de la TVA.

La majorité de l'Assemblée nationale pense-t-elle que c'est ainsi que l'on réglera la question des inégalités dans notre pays et dans notre Ecole ? Ces députés savent-ils seulement quel est le montant d’une bourse de collège ? Savent-ils ce que représentent les coûts directs d'une scolarité? » (extrait du communiqué national de la FCPE)

 

Il est grand temps au contraire, face à la précarité des familles et à la pauvreté des jeunes  de revaloriser les bourses dont le montant est ridiculement bas :

Au collège, ce montant se situe entre 80,91 euros par an (pour une famille de deux enfants et entre 1 500 et 760 euros de revenu par mois) et 350,01 euros (pour un revenu de 260 euros par mois maximum).

 

La FCPE appelle à une autre politique sociale, non seulement nécessaire mais possible à l'Education nationale si bien sûr d’autres choix budgétaires étaient faits notamment au niveau des recettes : le ministre de l’Education nationale et les députés qui ont voté le budget se retranchent sans doute derrière la crise qui a « bon dos » : il faut faire des économies. Sur le dos de qui justement ? Incontestablement sur celui des élèves et notamment ceux les moins favorisés ou les plus fragiles ou les plus en difficulté à qui on réduit les chances de préparer leur avenir. Les faits et les décisions le montrent.

 

Nous continuerons  donc très bientôt de faire le point qualitatif des réalités 2011 de la politique de suppressions des moyens à la dernière rentrée dans les établissements scolaires du département.

 

« Tourner le dos aux réalités vécues par les élèves ne permettra en aucun cas d’assurer le savoir pour tous, ni la réussite de chacun. »

 

Nous y reviendrons…

 

Patrick PATTE

Secrétaire général FCPE Nord

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